Intervention sur le PAT à la Fête du Sol

Retrouvez l’intervention de Nathalie Chaline, Vice-Présidente de Brest Métropole en charge de l’économie des transitions et du Projet Alimentaire Territorial, sur le plateau de Radio U.

Le sol était célébré samedi 16 octobre 2021 à la Ferme à Raymonde à Guipavas.

Soutenir les fermes urbaines, l’emploi agricole et le « bien manger », c’est un des objectifs du Projet Alimentaire Territorial.

L’intervention enregistrée est disponible ici.

Présentation du Projet Alimenatire territorial à la Fête du Sol

Interview de Nathalie Chaline sur le Projet Alimentaire Territorial

C’est tout simplement la loi Egalim qui nous a poussé·e·s à postuler à cet appel à projets du Ministère de de l’Agriculture, dont on a été lauréat en 2018. On est quand même dans un territoire où il y a plein de gens – et heureusement – qui souhaitent que l’alimentation de qualité ne soit pas réservée à des personnes qui sont écolos et qui aiment le bio, mais soit disponible pour tout le monde, et […] nous avons pu organiser et coordonner ce projet alimentaire du territoire [avec eux].
Nous sommes passé·e·s au stade 2 : maintenant, après cette étude, on est dans l’action. […]

Avoir un projet alimentaire c’est se demander « à quoi ça sert d’avoir une alimentation saine pour toutes et tous ? »


D’ailleurs, on a été rattrapé·e·s très vite par ce virus, qui a aussi fait réfléchir les politiques publiques à « comment les personnes les plus éloignées d’une alimentation durable pouvaient se nourrir pendant cette crise ? »

On a pu, grâce [aux associations d’aide alimentaire], mettre en place des épiceries sociales [dans les] quartiers, pour permettre à ce public éloigné de manger sainement à la maison pendant la Covid. La ville de Brest a aussi fourni à tou·te·s les habitant·e·s les plus pauvres (au moins ceux qui avaient du mal à faire les achats de première nécessité), un chèque pour leur permettre justement de se nourrir.


Mais le projet alimentaire du territoire va au-delà de cette problématique. Il doit rassembler autour de lui producteur·rice·s et distributeur·rice·s pour permettre une nouvelle manière de manger. On sent bien que la population voudrait manger sainement, voire bio, au maximum. A nous aussi de porter cette demande.


Quand on regarde nos cantines scolaires, nous sommes à plus de 60% de bio depuis déjà pas mal de temps. On espère à la fin du mandat être à 80% grâce à cette politique éducative et à l’effort que font nos agent·e·s pour se former et nos prestataires. L’éducation à l’alimentation est essentielle, et le PAT nous permet justement de former nos personnels [intervenant] auprès des enfants pour améliorer ce goût alimentaire.

[…] On sait que […] le foncier agricole est en difficulté, les agriculteurs et agricultrices de plus en plus partent en retraite et les nouveaux qui s’installent ont besoin d’être plus près des habitations et de connaître ces consommateurs et nouveaux consommateurs. A nous de les soutenir dans leur formation et dans leur prochains pas dans l’emploi. Et c’est pour ça que la ferme urbaine existe, pour permettre à certain·e·s jeunes d’aller vers l’emploi agricole. »

La question de la fertilité des sols et de l’agriculture en ville est essentielle à notre autonomie alimentaire, c’est pourquoi elle est au cœur de notre Projet Alimentaire Territorial.


Pour en savoir plus sur le financement du Projet Alimentaire Territorial évoqué en conseil municipal, rendez-vous ici !

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