Renouveler l’approvisionnement de l’aide alimentaire

Depuis quelques années, les diverses associations de solidarité comme la banque alimentaire du Finistère, les Restos du cœur ou le Secours populaire constatent une baisse de la qualité et de la quantité des produits alimentaires issus de la ramasse des invendus des supermarchés. Les associations brestoises, appuyées par la ville de Brest et la métropole, souhaitent pouvoir développer leurs sources d’approvisionnement.

A Brest, ce sont près de 10 000 personnes qui bénéficient de l’aide alimentaire de manière régulière ou ponctuelle. Le Projet Alimentaire Métropolitain adopté en mars 2021 doit faciliter l’accès de toutes et tous à une alimentation de qualité et sensibiliser à l’alimentation durable. Il lutte ainsi contre la précarité alimentaire et soutient les projets d’aide alimentaire sur le territoire.

« Les produits en fin de vie sont aujourd’hui très bien valorisés par les commerces, ce qui est évidemment heureux et vertueux. Mais, en bout de chaîne, ce sont les associations d’aide alimentaire qui souffrent d’un réel manque. » 

Marion Maury, vice-présidente du Centre communal d’action sociale (CCAS) de la ville de Brest et adjointe au maire de Brest en charge de l’action sociale.
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Ainsi, le centre communal d’action sociale (CCAS) de Brest, qui coordonne l’aide alimentaire avec 14 associations brestoises a lancé une réflexion visant à développer les sources d’approvisionnement. Un nouveau partenariat de travail entre le CCAS, la Banque alimentaire, les Restos du Cœur, l’association SOLAAL pour la chambre d’agriculture a vu le jour.

« Nous allons mener ce qui s’appelle une étude de gisement des produits agricoles, et ce afin de voir de quelle manière peuvent être conclus des partenariats à l’échelle du Pays de Brest. »

Menée par Solaal Bretagne, association spécialisée dans la mise en relation entre les donateurs des filières agricoles et alimentaires et les associations d’aide alimentaire, l’étude devrait donner lieu à un premier bilan aux alentours du mois de mars. L’enquête va être menée auprès des agriculteurs, coopératives, industrie agroalimentaire, 2 500 exploitations agricoles vont être sondées. Il s’agit donc de pour repérer des potentiels de dons, de glanage solidaire ou de production pour l’aide alimentaire. Cette étude pourrait, une fois achevée, permettre de lancer d’autres projets qui sont, à l’heure actuelle, à l’état de réflexion.


Deux structures du champ de l‘insertion professionnelles, Don Bosco, via leur atelier Ekoconserve, ainsi que l’Association de gestion pour le développement de l’emploi (AGDE) permettent d’expérimenter des nouveaux modes de conservation des produits de l’aide alimentaire pour limiter le gaspillage et lisser la distribution des surplus.

Ces projets sont au cœur de l’engagement des élu.e.s écologistes de Brest visant à concilier activités agricoles et développement raisonné sur notre territoire.


Pour consulter un article du Télégramme à ce sujet, cliquez ici !

Et pour en savoir plus sur le projet de Don Bosco, retrouvez l’intervention de Marion Maury à ce sujet en conseil municipal en cliquant ici.