L’été le moins chaud du reste de nos vies

Retrouvez la tribune des élu·e·s écologistes dans le magazine de la Ville et de la Métropole de Brest sur le réchauffement climatique et ses conséquences.

Tribune

En juillet, le thermomètre a atteint 40°C à Brest, battant le précédent record de chaleur de plus de 4°C. Ce fut également le mois le plus sec jamais enregistré en France. A Brest, sont tombés environ 3 millimètres d’eau, contre 70 millimètres en moyenne à cette période. Cette chaleur et cette sécheresse généralisées ont été à l’origine de plusieurs incendies, notamment dans les Monts d’Arrée, où ont brûlé plus de 2 000 hectares de végétation.

La récurrence des vagues de chaleur ces derniers mois nous montre qu’elles sont de plus en plus fréquentes et intenses. Or, elles ne sont pas sans conséquences. En ville particulièrement, où la chaleur est décuplée, elles représentent un danger pour les populations les plus vulnérables. Elles induisent des pics de consommation d’eau et augmentent les risques de coupure d’eau dans les semaines ou les mois suivants. Elles s’accompagnent généralement de violents incendies et de sécheresses. Elles constituent alors un risque important pour les cultures destinées à la consommation humaine et animale, mais aussi pour la faune et la flore. Les pénuries sont déjà là : nous manquons de produits laitiers faute de maïs et d’herbe, essentiels pour nos vaches laitières, nous risquons de manquer de légumes faute d’eau, …

Il nous faut agir, plus vite et plus fort en investissant sans attendre dans des politiques de baisse des émissions de gaz à effet de serre et d’économies d’eau. La réduction drastique de nos consommations d’eau et d’énergie est essentielle et doit mobiliser les particulier·e·s et les pouvoirs publics, comme les milieux industriels et agricoles. La lutte contre le réchauffement climatique passe par une transition vers des énergies plus propres, mais surtout par une consommation plus efficace et plus sobre, dans tous les secteurs. Nous devons également accompagner l’adaptation du territoire aux conséquences du réchauffement, présentes comme à venir. Il nous faut enfin évaluer nos engagements, à travers par exemple une commission d’évaluation permanente du Plan Climat réunissant élu·e·s, citoyen·ne·s et associations.

Les élu·e·s écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan


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