L’annonce de la fermeture de la liaison aérienne entre Brest et Orly est l’occasion de réfléchir à de nouveaux modèles d’accessibilité du territoire : des liaisons ferroviaires de qualité, mais aussi plus de centres de décision locaux.
Les élu·e·s écologistes sont favorables à la fermeture de cette liaison aérienne : elle va dans le sens de l’histoire. Le président du groupe, Glen Dissaux, a exprimé sa position dans les colonnes du Télégramme et de Ouest France.
Favoriser les liaisons en train plutôt qu’en avion
L’accessibilité de la pointe bretonne est essentielle. Le train répond à cet impératif avec des espaces de travail agréables, des liaisons de cœur de ville à cœur de ville, des passages réguliers et des trajets peu polluants. C’est bien les infrastructures ferroviaires qu’il faut améliorer, en travaillant plus finement la fréquence et les horaires de passage, la qualité des services à bord, etc.
Investir pour réduire les inégalités
L’avion est surtout emprunté par les plus aisé·e·s. Les subsides accordés à cette ligne aérienne pourraient être redirigés vers des investissements visant à soutenir les personnes les plus impactées par le réchauffement climatique et la crise énergétique.
Ramener les centres de décision en Bretagne
Si certaines personnes doivent fréquemment faire l’aller-retour entre Brest et Paris dans un cadre professionnel, c’est bien souvent car les centres de décisions se trouvent dans la capitale. Une meilleure répartition de ceux-ci permettraient de rééquilibrer les territoires, tout en limitant ce type de déplacements.