Nathalie Chaline, élue écologiste, réagit au sujet de la mise à disposition de récupérateurs d’eau de pluie pour les habitantes et habitants de la métropole.
Monsieur le Président, chers collègues,
J’ai une pensée pour Véfa, mais aussi pour René Dumont, écologiste et candidat aux présidentielles de 1974. Il disait nous allons bientôt manquer d’eau, et c’est pourquoi je bois devant vous un verre d’eau précieuse. Puisque avant la fin du siècle si nous continuons un tel débordement elle manquera.
C’est pourquoi cette délibération est importante.
Nous en avons toutes et tous été témoins cet été, notre territoire, comme tous les autres, subit les effets du dérèglement climatique.
Les épisodes de précipitations intenses de l’hiver ont succédé aux périodes de sécheresses estivales. Ces phénomènes vont s’accentuer. Les études réalisées sur le territoire montrent que la pression sur la ressource en eau va augmenter, renforcée par la hausse de la demande liée à la croissance démographique.
Dans ce contexte, les économies d’eau notamment par le biais de la récupération d’eau de pluie viennent répondre à un double enjeu pour notre territoire :
- A la fois préserver la ressource en eau en en prélevant moins en rivière, pour des usages qui d’ailleurs ne nécessite pas d’utiliser de l’eau potable.
Et
- améliorer la gestion des eaux pluviales à la source, en favorisant l’infiltration naturelle de l’eau de pluie sur la parcelle, limitant ainsi les rejets vers le réseau d’assainissement mis en défaut lors des épisodes de pluie trop intenses.
La mise à disposition des récupérateurs d’eau de pluie à tarifs réduits pour les habitantes et habitants de la métropole est donc sensément une bonne chose, une mesure à reconduire cette année encore, une mesure qui mérite, comme toute action encourageant à la réalisation d’économies d’eau, d’être développée au vu des forts enjeux sur notre territoire.
Merci.
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