Propos introductifs de Marion Maury, élue au conseil municipal de Brest, sur les délibérations d’attribution de subventions aux associations d’action sociale. « Ces partenariats associatifs […] sont une façon de contribuer, à notre petite échelle locale, aux objectifs de développement durable visant à éradiquer la pauvreté, accéder à un logement décent, consommer de manière plus responsable.«
Monsieur le Maire, cher-e-s collègues, cette délibération concerne l’association Don Bosco et donc le renouvellement de la
convention pour la période 2023-2025.
La convention qui vous est proposée fait référence aux 17 Objectifs de Développement Durable adoptés par 193 pays
membres de l’ONU. En cohérence avec la démarche de rapport
de développement durable que la ville présente chaque année en
commun avec la métropole, nous avons souhaité marquer la contribution de la ville de Brest, avec ses partenaires associatifs, la contribution du CCAS également à la réalisation de ces objectifs onusiens dans nos nouvelles conventions concernant l’action sociale.
C’est le cas ici, ce sera également le cas pour la convention sur le Secours Populaire ou l’épicerie solidaire à suivre. Une façon de montrer que nous avons bien conscience que le développement durable, repose sur deux piliers :
- la cohésion sociale et la solidarité
- et les objectifs environnementaux.
Cette convention vous propose de soutenir l’association à hauteur de 61 000 euros répartis sur les actions suivantes.
L’action ty-pass premières heures qui concerne l’accès à l’emploi de personnes en situation de sans-abrisme. Par cette action,
nous concourons à l’objectif 1 d’éradication de la pauvreté,
à l’objectif 8 d’Accès à des emplois décents, à l’objectif
12 de consommation responsable. Puisque l’activité de ce
support d’insertion vise le réemploi de jouets notamment.
De la même façon, notre soutien à la plateforme de mobilités Don Bosco visant à faciliter la mobilité des personnes les plus précaires dans le pays de Brest, répond aux objectifs de réduction des inégalités et de lutte contre le dérèglement climatique car elle sensibilise activement aux autres modes de déplacement que la voiture.
La mobilité inclusive, nous l’avons vu à travers nos premiers échanges sur les ZFE, est un enjeu majeur pour l’avenir.
Notre soutien à Don Bosco, à l’accès aux droits sociaux des sortants de prison, à l’accueil des familles de détenus ou à l’aide aux victimes répond aussi à un objectif de développement de l’ONU : l’objectif 16 visant à la paix, la justice dans nos sociétés et avoir des institutions efficaces.
Une façon pour nous de souligner que si les problèmes sont globaux, nos solutions locales et les partenariats que nous tissons les uns et les autres dans nos thématiques et nos délégations, certes à notre petite échelle, concourent à la réalisation d’objectifs sur lesquels tant de pays ont trouvé une vision commune.