Communiqué de presse des élu-e-s écologistes de Brest du 8 septembre 2023 concernant l’évolution des règles de stationnement.
Un modèle « tout voiture » néfaste et désuet
La voiture occupe 50 à 80 % de l’espace public dans les villes en France. Cette vision dépassée de l’aménagement urbain doit changer. Elle n’est financièrement pas soutenable : l’énergie sera durablement chère. Elle n’est pas souhaitable non plus, ni en termes de qualité de vie, ni de santé publique.
Un partage plus équilibré de l’espace public
Nous avons besoin de regagner de l’espace public sur la voiture qui a pris toute la place. Et cela pour répondre aux attentes multiples des habitant.e.s de Brest Métropole : davantage d’espaces végétalisés, davantage d’aménagements pour les mobilités douces, des bornes de recharge électrique, des abris vélo sécurisés, davantage de poubelles enterrées, des aires piétonnes plus nombreuses, des déplacements pour nos enfants plus sécurisés, plus de logements, de bancs, etc.
L’espace public en surface est d’autant plus précieux que nous devons cesser d’artificialiser les sols et espaces naturels. Nous avons donc besoin que les places en parkings en ouvrage, moins gourmandes d’espace public, soient optimisées et pleinement utilisées. Les tarifs y seront donc désormais plus avantageux dès la troisième heure de stationnement. C’est cohérent.
Une nécessité de repenser les mobilités
Notre métropole a fait des mobilités d’avenir une priorité : deuxième ligne de tramway, bus à haut niveau de service, développement de nouveaux pôles d’échange et de parkings relais… Tout cela couplé à une tarification solidaire pour les ménages les plus modestes qui a été renforcée, y compris pour la location de vélos. En tant qu’écologistes, nous soutenons cette politique des solutions concrètes.
Nous en sommes bien conscient.e.s : tout le monde ne peut pas se passer de voiture. Pour celles et ceux qui n’ont pas le choix, les tarifs de stationnement restent parmi les moins chers des villes de France. Quant aux résidents, ils voient leurs tarifs d’abonnement diminuer. Il faut monter en charge sur des solutions concrètes : plus de pistes cyclables continues et sécurisées, des bus plus fréquents et adaptés aux trajets domicile-travail, de la meilleure connectivité entre modes de transports, favoriser le covoiturage et l’autopartage. Pour les commerces de proximité, de nombreuses villes et études nous le montrent : l’attractivité d’un centre-ville ne passe plus par la voiture, c’est même plutôt le contraire !
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