Ce 17 octobre 2024, une série d’évènements avaient lieu place de la Liberté, à l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère. Dans une ambiance festive, des discours, un flash mob réalisé par les élèves d’écoles brestoises se sont enchainés. Un autre temps fort a suivi, celui de l‘inauguration d’une plaque sur le fronton de l’hôtel de Ville.
Marion Maury adjointe à l’action sociale, a inauguré aux côtés du collectif brestois de lutte contre la misère, une plaque sur le fronton de la mairie, réplique de la dalle du parvis des droits de l’Homme, Place du Trocadéro à Paris.
Sur cette plaque, on peut lire : « Là où des personnes sont condamnées à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés, s’unir pour les faire respecter est un devoir sacré ». Ces mots sont ceux de Jospeh Wresinski, fondateur d’ATD Quart monde.
« Désormais, le refus de la misère est inscrit dans la pierre, dans le granit du fronton de l’hôtel de ville de Brest. »
C’était une demande formulée un an auparavant par le collectif brestois. Celui-ci est composé de ATD Quart Monde, CCFD Terre solidaire, Digemer, Entraide et Amitié, Emmaüs, Harmonie Mutuelle, La Halte, Secours Catholique, Secours Populaire, Vert le jardin, ADJIM, le collectif « pouvoir de vivre » et le CCAS de Brest.
La collectivité s’y était engagée, elle l’a fait. Mais cette plaque reste un engagement. En effet, elle invite la ville de Brest, la société civile, « à poursuivre le combat pour la dignité de toutes et tous ! » a-t-on pu entendre lors des discours des membres du collectif.