Ronan Pichon réagit au vœu relatif à l’organisation d’un referendum pour le rattachement du département de la Loire-Atlantique à la région Bretagne et rappelle la position fédéraliste des élu·e·s écologistes.
Intervention relative à un vœu
J’accueille la présentation de ce voeu avec grand plaisir.
Je pense que c’est une préoccupation très largement partagée au sein de la Bretagne (Loire-Atlantique comprise).
Débattre et discuter des limites administratives et consulter la population sur le sujet serait une grande nouveauté en France, puisque nous avons la particularité d’avoir des limites régionales qui ont été fixées sans débat démocratique, que ce soit dans les années 1970 ou dans les remodelages récents.
Je suis d’autant plus content de voir ce vœu présenté en Conseil municipal à Brest que je faisais partie des personnes rassemblées à l’initiative de l’association A la Bretonne!, à Nantes, au mois d’octobre, et que c’est de cette réunion qu’est issu le projet de la tribune qui a été cosignée par 150 élu·e·s breton·ne·s – et bien plus depuis.
C’est un véritable enjeu démocratique de débattre et discuter des limites administratives de collectivités comme la région : c’est l’occasion de demander que soit enfin posé sur la place publique un débat, avec la possibilité de remettre en question des décisions technocratiques, prises sans concertation à l’époque.
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