Intervention de Marion Maury au Conseil municipal du 14 décembre sur le Centre communal d’action sociale et le Centre d’hébergement et de réinsertion sociale
Intervention délibérative
Monsieur le Maire, cher·e·s collègues,
Cette délibération et la suivante concernent des projets d’investissement parmi les plus importants en matière d’action sociale pour ce mandat.
Des engagements de notre majorité sont travaillés depuis plusieurs années et arrivent bientôt, si vous le voulez bien, à cette belle étape du dépôt de permis de construire.
La délibération 62 concerne l’extension et la rénovation du Centre communal d’action sociale qui se situe au 40 rue Jules Ferry, lieu d’accompagnement des publics en besoin de solidarité.
Qui a franchi cette porte ou y travaille connaît l’inconfort de ce bâtiment aujourd’hui, tant en matière d’accueil que de conditions de travail. Une enquête auprès des usager·e·s l’a d’ailleurs confirmé puisque certain·e·s ont dit à propos des bureaux d’entretiens qu’ils leur faisaient parfois penser à un hôpital psychiatrique. C’est dire s’il était urgent d’améliorer la convivialité. C’est bien le cas avec ce projet d’extension et de rénovation qui a été validé par les membres du conseil d’administration du Centre communal d’action sociale à chacune des étapes. Il a d’ailleurs fait l’objet d’un très gros travail de co-construction avec les agent·e·s, que je remercie, et qui en sont satisfait·e·s.
La délibération 63 concerne un autre grand projet d’investissement : la reconstruction à neuf du Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS), mieux connu des Brestois·e·s sous le nom de « foyer du port ».
Derrière les dispositifs il y a des hommes et des femmes, et parfois les écouter est la meilleure façon de transmettre l’intérêt de notre politique.
Je vous invite donc à découvrir le travail de la plasticienne Sophie Degano qui a collecté la parole des hommes du foyer du port en 2019-2020 dans le cadre de son projet « Transmission-Transgression« , encore en cours.
Ce centre nous permet d’héberger et d’accompagner des hommes seuls qui ont eu des ruptures de parcours ou qui ont besoin d’aide à un moment de leur vie. Il est dit à « bas seuil d’exigence ». Les résidents y sont accueillis parfois avec leurs addictions, ou avec leurs chiens qui peuvent accéder aux chambres. A noter qu’il n’est pas si courant qu’une ville, à travers son Centre communal d’action sociale, s’engage à gérer un Centre d’hébergement et de réinsertion sociale.
Le logement des plus fragiles est à Brest un marqueur fort de notre politique sociale.
Financé en fonctionnement par l’Etat, le Centre d’hébergement et de réinsertion sociale est constitué actuellement de 44 places, dont 17 en hébergement collectif, dans le bâtiment du foyer du port.
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