Les tarifs réglementés du gaz vont prendre fin au 30 juin 2023. Le terme du bouclier tarifaire est également prévu pour la fin d’année. Le prix du gaz sera donc à cette date exclusivement soumis au prix et fluctuations du marché. Les 2,4 millions de clients encore concernés, vont devoir choisir une nouvelle offre ou seront automatiquement engagés vers un nouveau contrat de leur fournisseur actuel. Afin de limiter l’impact de ce changement, la Commission de Régulation de l’Énergie a été chargée d’établir un tarif de référence.
La fin du tarif réglementé intervient en pleine inflation et tensions sur les approvisionnements. Notre vigilance est de mise face aux risques accrus de précarité énergétique. Cette année, plusieurs ménages ont choisi de ne pas se chauffer pour faire des économies ! Nous regrettons le démantèlement de notre service public de l’énergie par une Europe guidée par la libre concurrence : une faute politique majeure, quand l’énergie devient durablement plus rare et chère !
D’ici l’été, les fournisseurs de gaz vont partir à la conquête de nouvelles parts de marché. Nous craignons l’essor des méthodes agressives et illégales de démarchage à domicile ou par téléphone, auprès des personnes les plus vulnérables. De telles pratiques sont déjà observées à Brest. Une régulation plus stricte est nécessaire : le médiateur national de l’énergie la réclame !
A Brest métropole, en plus du chauffage urbain, nous avons la chance de disposer des services d’Ener’gence. En partenariat efficace avec le service habitat de la métropole, l’agence accompagne des foyers grâce à un diagnostic énergie complet. Ces professionnels aident au décryptage des factures, contrats ou encore dispositifs mobilisables. Cette action en proximité est essentielle pour démocratiser l’enjeu de l’énergie, encore vécu comme trop technique pour être vraiment débattu !
Les élu·e·s écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan