Budget 2023, décision modificative n°1 : Découvrez l’intervention de Nathalie Chaline lors du Conseil de Métropole du 23 juin 2023.
Exercice 2023 : Décision modificative n°1
Monsieur Le Président, Chèr-es collègues,
Un mot sur cette décision modificative n°1 du budget. Tout d’abord pour remercier les services et les collègues, notamment Yann Guevel, en charge des finances de la métropole, qui réalisent tout au long de l’année un travail minutieux et qui veillent à la bonne santé financière de la métropole.
Dans cette décision modificative n°1, on constate des ajustements à la hausse du budget primitif pour 2023. Cette hausse des dépenses d’investissement, comme vous nous l’avez expliqué, est due principalement à la réévaluation de coûts de construction pour des projets portés par la métropole. Il s’agit de projets importants visant à rénover nos infrastructures sportives et culturelles, pour un meilleur accueil du public. Cette réévaluation à la hausse est directement liée à l’inflation dans le secteur du bâtiment. Il n’échappe à personne que nous subissons les effets d’une économie capitaliste mondialisée, de la pression mondiale sur les ressources, les matériaux, les énergies.
On voit bien que le budget de la métropole est de plus en plus contraint par la conjoncture, que les recettes venant de l’État ou d’autres collectivités se font de plus en plus rares ou incertains sur nombre de politiques. Nous l’avons déjà exprimé ici : c’est l’heure de faire des choix.
Pour nous écologistes, deux axes doivent piloter nos investissements, l’écologie et la justice sociale. Face aux enjeux écologiques et sociaux, face aux besoins réels des habitantes et habitants, d’aujourd’hui et de demain, je pense notamment aux exilés et réfugiés climatiques, il faut faire les bons choix. Oui, il faut avoir le courage, comme nous le faisons, d’investir dans des projets structurants pour une transition, pour la mobilité durable, la rénovation énergétique des bâtiments. Cela tombe bien puisque ce sont des politiques qui sont encouragées par l’État ou l’Europe. En revanche, il serait regrettable d’aller vers des investissements conséquents qui aggravent la situation et ne vont pas profiter à d’autres politiques.