Une restauration collective saine et durable

Avec plusieurs rendez-vous sur le sujet, le mois de juillet a été sous le signe du bio ! Plus particulièrement, la restauration collective bio, locale, saine et durable était à l’honneur dans le Pays de Brest.

L’alimentation représente 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. La restauration collective est dès lors un levier des collectivités dans la lutte contre le réchauffement climatique. A Brest, on y travaille à travers notre contrat de délégation pour la restauration scolaire, et à travers le programme européen Cool Food Pro.


Une journée d’essaimage régionale dédiée à la restauration bio et locale

Fin juin, la mairie de Plouguerneau et l’association BRUDED, réseau d’échange d’expériences de développement local durable entre collectivités, organisaient une journée régionale d’essaimage sur l’alimentation durable.

Nathalie Chaline est intervenue au titre de sa délégation sur le Projet Alimentaire Métropolitain et l’alimentation durable lors d’une table-ronde sur « Les leviers des collectivités pour développer le bio et le local en restauration collective ».

Elle y a présenté l’expérience brestoise en matière de restauration scolaire et ses bons résultats en matière d’intégration de produits bios et locaux. La cuisine centrale de Brest prépare en effet des repas composés à 80% de produits bios et locaux, accessibles à toutes et tous. De plus, à partir de 2023, l’offre de repas végétariens sera étoffée.

38 tonnes de CO2 économisées avec Cool Food Pro

Le projet Cool Food Pro, financé par les fonds européens Interreg, accompagne aux changements de pratiques vers une restauration collective plus bas-carbone, saine et durable. Il met à disposition des partenaires un calculateur qui permet d’évaluer, en temps réel, l’impact environnemental de leurs pratiques.

A Brest et ses environs, six sites pilotes participent au projet : le collège de la Fontaine Blanche, la cuisine centrale de Brest, la cuisine centrale de Plouguerneau, le CHRU Brest, IZEE, les Genêts d’or.

Chaque partenaire se fixe des objectifs mensuels de réduction de leur impact environnemental. Pour les atteindre, ils peuvent agir sur cinq leviers d’action : augmenter la part du bio, limiter la consommation de viande en améliorant sa qualité, consommer plus de produits locaux, respecter la saisonnalité et gaspiller moins.

Début juillet, les premiers résultats du projet ont été dévoilés : 38 tonnes de CO2 ont été économisées depuis le lancement du projet, il y a 6 mois.