Tribune politique des élu-e-s écologistes parue dans le journal Sillage du mois d’octobre.
Cet été, deux documents ont proposé un éclairage sur les enjeux de la gestion de l’eau propre à l’Ouest Breton : le cahier territorial de la Chambre Régionale des Comptes et l’étude de l’Agence de Développement d’Urbanisme du Pays de Brest intitulée « L’eau, une ressource fragile dans l’ouest breton ». Aussi, on y comprend que l’eau disponible se raréfie par une combinaison de facteurs qui s’alimentent et s’aggravent mutuellement.
Ainsi, chez nous, l’eau qui coule aux robinets provient à plus de 90 % d’eau de surface, c’est à dire de rivières et de retenues d’eau alimentées par la pluie. Cette eau est plus sensible aux effets du changement climatique et plus vulnérable aux pollutions que l’eau souterraine. Des périodes sans pluie plus longues et une hausse des températures entraînent une diminution de la quantité d’eau disponible.
En face de cette ressource qui diminue, la consommation d’eau croît du fait de l’augmentation des besoins dans les secteurs industriels ou agricoles et de la population.
Autre problème engendré par la raréfaction de la ressource : la concentration de polluants issus des activités humaines augmente et la qualité de l’eau se dégrade. Préserver la qualité de l’eau en luttant contre les pollutions diffuses et accidentelles est essentiel notamment pour reconquérir les captages souterrains fermés, car désormais chaque ressource compte.
Face à ces enjeux, de nombreux acteurs ont un rôle à jouer (métropole, Eau du Ponant, Syndicat de Bassin de l’Elorn…). Nous évoquerons les actions mises en œuvre et les pistes de réflexion en cours dans la tribune du mois prochain.
Les élu.e.s écologistes de Brest Ville et Métropole
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan