Le dispositif « Demandez Angela » est un outil de lutte contre le harcèlement de rue et les violences sexistes et sexuelles (VSS ou VHSS) sur l’espace public. Lancé en novembre 2024 à Brest, sous l’impulsion de Gaëlle Morvan, adjointe en charge de cette politique, il continue de se déployer pour compter cet été sur un réseau de 120 commerces partenaires.
Angela : c’est quoi déjà ?
Si une personne ne se sent pas en sécurité, qu’elle se sent harcelée dans la rue, elle peut trouver refuge dans l’un des établissements partenaires – identifié grâce au sticker sur sa vitrine – et demander « Angela ».
Pour Gaëlle Morvan, ce prénom est devenu « symbole de la lutte contre le harcèlement de rue ».

Concrètement, les commerçant-e-s qui rejoignent le dispositif s’engagent à :
- Mettre à l’abri des personnes victimes d’harcèlement de rue ou de violences sexistes et sexuelles (VSS).
- Se former à la prise en charge de ces personnes.
- Apposer le logo distinctif Angela sur leur vitrine pour signifier leur partenariat.
Le Port de Co rejoint le réseau

Courant juin, une dizaine d’établissements (bars, restaurants, magasins..) du Port de commerce de Brest ont intégré le dispositif. Ils arborent désormais le logo « Demandez Angela » en vitrine.
Gaëlle Morvan observe qu’outre la mise en sécurité des victimes, le déploiement du réseau Angela contribue à la prévention de ces violences avec un effet dissuasif fort. Dans un article de Ouest France, Gaëlle Morvan affirme que « Cela envoie un message aux agresseurs : Ici, on ne tolère pas ça ».
Un déploiement qui se poursuit
Le maillage de la ville par les commerces partenaires se poursuit avec succès dans tous les quartiers. Restaurant, cinéma, pharmacie, boulangerie, bar,.. le panel de commerces se veut large et diversifié afin de couvrir la plus grande amplitude horaire possible. « Car les agressions peuvent se produire à tout moment » précise Karine Coz Elléouet, adjointe en charge de l’égalité, dans l’article précité.
Prochainement, le réseau comprendra également des établissements publics municipaux ou associatifs : équipements de quartier, mairies de proximité, médiathèques…
A horizon 2026, le dispositif pourrait s’étendre aux transports en communs Bibus, dans le cadre d’un partenariat avec la RATP Dev et Bibus. Les modalités restent à définir.
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